Origine de la mytiliculture au Vivier sur mer |
Selon une légende, on attribue l'origine des bouchots à un irlandais qui aurait fait naufrage sur les côtes charentaises en 1235. Seul rescapé de cette aventure, Patrick Walton tendit des filets à marée basse pour pêcher du poisson. Il s'aperçut que sur les piquets soutenant les filets se fixaient des moules. L'idée lui vint alors de planter des piquets en ligne pour récolter les moules : le premier bouchot était né.
Longtemps, cette technique d'élevage sur bouchots ne s'est pratiquée que sur la côte atlantique française, région où le naissain se fixe naturellement sur les pieux.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la population vivaraise
tenta la culture des moules selon différentes méthodes
(sur planches ou pierres), mais les résultats n'étaient
pas satisfaisants.
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La mytiliculture actuelle en baie du Mont Saint Michel |
Curieusement, la reproduction des moules ne se réalise pas en Baie du Mont-Saint-Michel. Aussi, on dût attendre la mise au point de techniques modernes de captage du naissain et le savoir-faire charentais pour développer l'activité mytilicole.
Aujourd'hui, il y a 271 kms de
bouchots
. La
production annuelle est de 10 000 à 12 000 tonnes. Environ
300 personnes participent aux travaux et en vivent.
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